Stress, source d'infertilité
- Dr Diahou
- 3 oct. 2015
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On savait que les hormones du stress inhibent l'hormone sexuelle gonadolibérine (ou GnRH) (1) produite par le cerveau, ce qui affecte négativement les spermatozoïdes, l'ovulation et l'activité sexuelle.
On sait à present que le stress augmente aussi les niveaux d'une autre hormone sexuelle, la GnIH (2), qui est inhibitrice de la gonadolibérine. Elle freine la reproduction en inhibant directement la gonadolibérine. Ceci peut changer la façon dont les problèmes de fertilité sont abordés. Le stress chronique peut amener une baisse de l'intérêt sexuel ainsi qu'une baisse de la fertilité. Même le stress des traitements de l'infertilité peut bloquer leur efficacité. On attribue la plus grande partie de l'effet du stress sur la fonction sexuelle à une augmentation des hormones de stress, dont le cortisol. Dans le cerveau, ces hormones suppriment la principale hormone de la reproduction, la gonadolibérine (ou GnRH,) ce qui entraîne un arrêt de la libération d'hormones gonadotrophines par l'hypophyse (3), ce qui affecte négativement la production les hormones sexuelles œstrogène, progestérone et testostérone. Ces travaux sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). (1) La gonadolibérine (ou GnRH, de l'anglais Gonadotropin Releasing Hormone) est une hormone produite par l'hypothalamus. Le rôle de cette hormone est d'entraîner la production par l'hypophyse de deux autres hormones qui influencent la production des hormones sexuelles oestrogène, progestérone et testostérone. (2) Gonadotropin-inhibitory hormone. (3) Hormone lutéinisante (LH) et hormone folliculo-stimulante (FSH)
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